Calamités agricoles Stéphane Le Foll dans le sud-ouest pour évaluer les dégâts
PARIS, 20 juin 2013 (AFP) - Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, se rend jeudi dans les départements du sud-ouest particulièrement affectés par les orages et les intempéries pour évaluer les dégâts, ont indiqué ses services à l'AFP.
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Jeudi après-midi il se rendra dans les Hautes-Pyrénées, Pyrénées Atlantiques et Haute-Garonne « pour faire le point avec les élus et les professionnels, et voir quelles aides pourront être mobilisées » a fait savoir le ministère.
Stéphane Le Foll, qui se trouvait à Bruxelles pour d'ultimes concertations sur la Politique agricole communue (PAC) avant son adoption la semaine prochaine par le Conseil européen à Luxembourg, a annulé un déplacement initialement prévu dans l'Hérault.
Le ministre a rappelé que les règles et dispositifs mis en place le mois dernier après les inondations dans l'Aube « sur les questions de fourrages, l'utilisation des jachères, les cotisations MSA (mutuelle agricole) ... ». Il y a un ensemble de dispositifs qui va valoir partout. « Par ailleurs, a-t-il jugé, « le réchauffement climatique nécessite qu'on anticipe les éléments météorologiques qu'on connaît aujourd'hui, qui sont extrêmement lourds » : il faut qu'« on ait un système de mutualisation et d'assurance par rapport à ces aléas climatiques, qui soit naturellement performant et qu'on ne soit pas tout le temps en train de réagir au coup par coup » a jugé le ministre. « Ce sont des aléas climatiques qui se répètent sécheresse, inondations, et qui sont de plus en plus violents, détruisent les capacités de production et font que les agriculteurs se retrouvent du jour au lendemain, après une nuit d'orage, avec plus rien. Il faut qu'on ait un système qui garantisse la pérennité des exploitations. »
Selon Xavier Beulin, le président de la FNSEA (principal syndicat agricole), les dégâts causés aux cultures et aux installations par le mauvais temps - froid, humidité, inondations et grêle - sont estimés à 500 millions d'euros.
Plusieurs responsables agricoles ont réclamé en conséquence la mobilisation du Fonds national des calamités agricoles (géré par le ministère de l'Agriculture) ainsi que des allègements fiscaux.
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